Le hangar CPM de la Seyne sur mer

 

Alors que les ateliers mécaniques se dégradent, la Ville organise des visites avec de probables aménageurs pour «vendre» ses atouts.

Laissé à l’abandon depuis 2008, le site a été clôturé pour montrer que le hangar CPM est fermé au public. Mais le grillage est une vraie passoire. En journée, il n’est pas rare d’y croiser des ados qui taguent les murs des ateliers mécaniques, ou traînent dans le bâtiment. La mairie a pourtant de nombreuses fois bouché les « trous ». En vain. Difficile de sécuriser totalement le site, même si la police effectue régulièrement des rondes.

 

À l’intérieur du hangar construit au début du XXe siècle et qui accueillait l’atelier des turbines, il ne reste plus grand-chose du glorieux passé des chantiers navals, hormis la grande charpente métallique et quelques machines abandonnées. Sur les murs, les tags se succèdent, plus ou moins artistiques. Au sol, des débris de verres, des bidons, des saletés. Des flaques d’eau aussi : par endroits, la toiture a lâché, et le bâtiment montre des coins de ciel.
Visite des lieux

C’est cette friche industrielle, aux allures de squat, que la Ville fait visiter à des investisseurs depuis plusieurs semaines dans le cadre d’un appel à projets lancé en juillet dernier. Une dizaine de représentants de groupes ou d’entreprises, venues de toute la France, se sont déjà déplacées pour découvrir le site. La Ville leur propose une visite guidée des lieux, et ils ont jusqu’au 21 décembre pour formuler une proposition. Avec beaucoup d’argent et d’imagination, l’un d’eux pourrait développer un projet phare pour la commune.

 

Malgré son état de délabrement, le bâtiment CPM dispose d’atouts indéniables, selon le directeur général des services de la mairie, Thierry Dalmas : « La surface immense, l’emplacement, le caractère du bâtiment et son histoire. » La Ville mise sur cette vue imprenable sur la rade, à proximité du quai des croisières, et sur le potentiel du site : 25 000 m2 aménageables (près d’un hectare pour l’ensemble de la propriété).

 

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Source : le site non officiel de la Seyne sur Mer