Origine du Vaudou.

Les origines mystérieuses du Vaudou proviennent d'un ensemble d'ethnies d'Afrique de l'Ouest.

Considéré comme un folklore ésotérique ou à de la magie noire, le Vaudou est pourtant assimilé à une religion, une philosophie, une thérapeutique un langage spirituel avec le monde des esprits.

Toute une série de divinités sont représentées en fétiches, statuts de bois sacré qui seraient habités par des forces invisibles selon les pratiquants du Vaudou.

Ainsi nous avons un panthéon de dieux dont le plus puissant, celui que nul ne peut atteindre, que l'on ne peut représenter est "Mawu". Il gouverne l'univers et les autres divinités tels que "Hevioso", dieu du Ciel et de la Foudre, "Sakpata", dieu de la Terre, Legba, dieu des croisements et des intermédiaires...

Objets mystiques.

Mais au-delà de ce folklore religieux, c'est bel est bien un rapport au spirituel et à la nature sauvage que reflète cette pratique ancestrale. Force agissante, Le vaudou est pratiqué aux moyens de prières, incantations, musiques, transes pour protéger la communauté des grands fléaux, ennemies et de la maladie.

Jacques Kerchache qui fit rentrer les arts premiers au Louvres dans les années 2000 et participa à la mis en place du musée Branly, adorait les fétiches pour leur magnétisme et leur force bruts.

Ce grand collectionneur d'art premier avoua aimer les objets qui dérangent qui agressent qui flirtent avec l'informe et le surnaturel. Nommés ainsi au XVIème siècles par les navigateurs portugais, les fétiches s sont selon la définition de Jacques Kerchache : "un objet réceptacle de l'efficacité du dieu". Confectionnés d'objets hétéroclites tels que bois, os, bec d'oiseaux, pieux, plumes, clous, cordes, pigments, perles et autres,  ils sont le lien codifié, la correspondance avec un monde parallèle peuplés d'étranges créatures et les hommes.

Objets symboles de toute une croyances, ces sculptures considérés comme des oeuvres d'art ont une valeurs historique et culturelle sans pareil. Ces fétiches font appel au spirituel et à l'imaginaire si cher à des explorateurs de l'inconnu tels que jacques Kerchache et André Malraux.